En pleine tourmente budgétaire et face à une instabilité politique, l’agence de notation S&P Global Ratings a décidé de maintenir la note de crédit de la France à AA-, assortie d’une perspective stable. Cette décision souligne la confiance de l’agence dans la solidité économique de la nation.
Une économie équilibrée et diversifiée
Selon S&P, « la France reste une économie équilibrée, ouverte, riche et diversifiée ». Malgré les défis actuels, l’agence estime que la France est bien positionnée pour se conformer, même avec un certain retard, au cadre budgétaire de l’Union européenne et pour consolider progressivement ses finances publiques à moyen terme.
Les efforts de la France pour réduire le déficit public
Le gouvernement applaudit la décision de S&P
Antoine Armand, le ministre de l’Économie, s’est félicité de cette décision. « En maintenant la note de la France, Standard and Poor’s témoigne du crédit accordé au gouvernement pour réduire le déficit et redresser nos finances publiques, » a-t-il déclaré.
Perspectives des autres agences de notation
Lors de leur évaluation en octobre, Moody’s et Fitch ont également maintenu leur note de crédit, mais avec une perspective négative. Cela indique un risque potentiel de nouvel abaissement à moyen terme si la situation budgétaire ne s’améliore pas.
Les défis politiques et économiques à venir
Un paysage politique fragmenté
Les trois grandes agences de notation redoutent un dérapage des comptes publics dans un contexte politique fragmenté. Le gouvernement actuel, dirigé par Michel Barnier depuis septembre, pourrait rencontrer des difficultés pour faire adopter chaque texte budgétaire, ce qui pourrait retarder les efforts de réduction du déficit.
Les avertissements de S&P
S&P avertit que la note de crédit de la France pourrait être abaissée « si le gouvernement était incapable de réduire son important déficit budgétaire ou si la croissance économique était en deçà de nos projections sur une période prolongée. »
Les mesures envisagées par le gouvernement
L’exécutif a pour objectif de ramener le déficit public de 6,1 % du PIB en 2024 à « environ » 5 % en 2025. Pour ce faire, un projet de loi de finances prévoit environ 60 milliards d’euros de baisses de dépenses et de hausses d’impôts. Ces mesures visent à redresser les finances publiques et à rassurer les agences de notation sur la capacité de la France à gérer son déficit.
[…] Il est crucial de comprendre que les dates inscrites dans le calendrier correspondent aux jours où les établissements bancaires reçoivent les fonds. Il peut y avoir un léger décalage entre la réception des fonds par les banques et le moment où un salaire est crédité sur le compte bancaire d’un employé de l’État. […]
[…] à trois ans, avec un commencement des paiements prévu en 2027. Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, a indiqué qu’il pourrait prolonger cette mesure si le déficit public […]