Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se profilent à nouveau à l’horizon, et avec eux une nouvelle occasion pour les fonctionnaires mobilisés de bénéficier de primes exceptionnelles.
À l’occasion des Jeux, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024, les autorités ont prévu des primes pour les agents travaillant en Île-de-France, notamment les policiers, les cheminots et le personnel de santé.
Ces primes sont destinées à récompenser leur travail et à les aider à gérer l’impact de l’événement sur leur vie personnelle. Mais les syndicats ont déjà émis des réserves sur le niveau de ces primes et réclament des augmentations plus importantes.
Des primes exceptionnelles pour les travailleurs mobilisés
Les fonctionnaires mobilisés pour les Jeux olympiques de Paris bénéficieront de primes exceptionnelles. Stanislas Guerini, ministre français de la Transformation et de la Fonction publique, a confirmé que ces primes varieront entre 500 et 1 500 euros, en fonction du degré d’implication des fonctionnaires et de l’impact de l’événement sur leur métier.
Cette décision vise à récompenser le travail des fonctionnaires qui seront mobilisés pour assurer la sécurité, la logistique et les services publics pendant les Jeux. Les primes sont destinées à aider les agents à gérer l’impact de l’événement sur leur vie personnelle et à les récompenser pour leur engagement exceptionnel.
Les policiers, cheminots et soignants
Les primes pour les policiers, les cheminots et les personnels soignants seront également exceptionnelles. Les policiers et gendarmes travaillant en Île-de-France recevront une prime exceptionnelle pouvant aller jusqu’à 1 900 euros, a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Les cheminots de la SNCF et de la RATP bénéficieront d’une prime de 50 euros bruts par jour de service pendant les JO, une somme non négligeable pour des personnels travaillant sur plusieurs semaines.
Les agents de la RATP pourront bénéficier de primes allant jusqu’à 1 777 euros bruts, tandis que les personnels soignants de l’AP-HP pourront bénéficier de primes allant de 800 à 2 500 euros selon les catégories. Ces primes sont destinées à récompenser le travail de ces agents, indispensables à l’organisation des Jeux.
La réaction des syndicats
Les syndicats ont exprimé leurs réserves sur les primes proposées, jugées insuffisantes et discriminatoires. En particulier, les syndicats CGT, FO, Unsa et CFTC réclament 2 000 euros pour tous les salariés, tous services confondus, et le respect des trois semaines minimum de congés d’été.
Les syndicats de la SNCF et de la RATP ont également lancé un appel à la grève pour une augmentation des primes. Ils estiment que les primes proposées ne reflètent pas la valeur réelle du travail des agents et ne sont pas équitables. Les syndicats demandent une révision des primes afin de garantir une rémunération plus juste et plus équitable pour tous les agents travaillant pendant les Jeux.