Il semble que le paysage de la fonction publique française soit en pleine évolution. Cet article met en lumière la hiérarchie établie au sein de la fonction publique française, puis en abordant le sujet sur la surqualification des fonctionnaires et la valorisation croissante des compétences et de l’expérience. Enfin, les spéculations entourant la disparition potentielle des catégories A, B et C cette année.
Hiérarchie des catégories dans la fonction publique française
Le système de catégories dans la fonction publique joue un rôle crucial dans la structuration et la rémunération des fonctionnaires. En tête de ce système se trouve la catégorie A, réservée aux fonctionnaires disposant d’un niveau d’études élevé, généralement Bac + 2 ou Bac + 3 selon les branches de la fonction publique. Les titulaires de ces postes bénéficient généralement des salaires les plus élevés au sein de la fonction publique.
Ensuite, La catégorie B constitue le niveau intermédiaire, accessible aux titulaires du baccalauréat. Les salaires dans cette catégorie restent attractifs. Enfin, la catégorie C représente la base de la hiérarchie, offrant des postes accessibles sans diplôme, avec un CAP, un BEP ou un brevet des collèges. Ces postes peuvent inclure des tâches administratives, techniques ou d’exécution. Les salaires dans cette catégorie sont les moins élevés.
Surqualification dans la fonction publique vers une valorisation des compétences et de l’expérience
Le gouvernement est confronté à un problème majeur : de nombreux fonctionnaires sont aujourd’hui surqualifiés par rapport à leur catégorie professionnelle. Cette situation est particulièrement préoccupante dans les collectivités locales, où environ 75 % des agents relèvent de la catégorie C, alors que 55 % d’entre eux sont titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme d’un niveau supérieur.
Dans le cadre de la réforme du secteur public, le gouvernement s’engage à introduire de nouveaux outils visant à mieux valoriser la formation et l’expérience professionnelle des agents. L’objectif est de permettre une évolution plus rapide et plus fluide au sein de la fonction publique, en reconnaissant pleinement les compétences acquises par les fonctionnaires tout au long de leur carrière.
Non, les catégories A, B et C ne disparaissent pas
La récente déclaration du ministre de la Transformation et de la Fonction publique a clarifié la question de la disparition des catégories A, B et C dans la fonction publique. Contrairement à certaines spéculations, il n’est pas question de supprimer ces catégories. En vertu des règles du statut des fonctionnaires, lorsqu’un service est supprimé, les agents publics se voient proposer d’autres possibilités d’affectation.
Ainsi, la suppression d’un service n’entraîne pas automatiquement la suppression des catégories. Il est important de souligner que dans la fonction publique, il n’y a pas de licenciement économique tel que pratiqué dans le secteur privé. Cependant, le ministre a précisé que les agents qui ne remplissent pas leurs fonctions pourraient faire l’objet de licenciement. Cette distinction met en lumière la volonté de maintenir l’efficacité et la responsabilité au sein de l’administration publique, tout en garantissant la protection des droits des fonctionnaires.